QUEL EST LE BUT PRINCIPAL DE CETTE ENTREPRISE ?
Le but de cette entreprise est de promouvoir l’art d’ailleurs et spécifiquement de Colombie, de Côte d’Ivoire et de Polynésie française. J’ai voulu offrir aux artisans une opportunité, celle d’accéder à une nouvelle clientèle dynamique à laquelle ils n’ont pas accès. C’est aussi une manière pour eux de comprendre qu’ils ont le pouvoir d’amener leur culture chez des personnes vivant dans un autre continent, et à travers ça montrer un côté de leur pays. Certains artisans s’engagent dans une optique écologique, et souhaitent faire parvenir leur voix au-delà des mers. Mais c’est aussi une opportunité pour vous de pouvoir accéder à leurs créations authentiques à un prix abordable.
POURQUOI LE FAITES-VOUS ?
Il y a deux côtés à l’art : le côté productif, celui des artistes, et le côté promotion. Je n’ai jamais eu l’opportunité d’apprendre à bien dessiner ou sculpter, je me suis donc orientée vers le côté promotion. Et c’est avec entrain que j’ai crée cette plateforme pour permettre à des artistes parfois exerçant dans des régions géographiques reculées d’accéder à une vaste et dynamique clientèle. Ça a aussi été une opportunité pour moi de rencontrer ces artisans, qui m’ont expliqué leurs méthodes et montré les matériaux locaux qu’ils utilisent. Ce genre d’art est généralement assez peu accessible sur le marché et je souhaitais que d’autres personnes puissent découvrir cet art véritable et l’admirer comme moi je l’admire.
QUELS SONT LES ARTISTANS QUE VOUS ALLEZ PROMOUVOIR ET D’OU VIENNENT-ILS ?
Les artisans sont donc colombiens, ivoiriens et polynésiens. Mais la diversité ne s’arrête pas là. Par exemple, l’identité colombienne ne s’arrête pas « je suis colombien(ne) » : la Colombie regroupe des populations indiennes, afro-américaines, et de l’art de descendance espagnol. L’histoire colombienne se reflète dans l’art. Ainsi, lorsque nous parlons de l’art colombien, c’est en réalité un regroupement de différentes techniques d’une diversité peu vue ailleurs. Les artisans que nous promouvons appartiennent donc à beaucoup d’ethnies différentes.
AIMERIEZ-VOUS TRAVAILLER AVEC D’AUTRES PERSONNES, D’AUTRES ASSOCIATIONS, D’AUTRES ENTREPRISES ?
Nous travaillons déjà avec d’autres personnes et nous souhaitons étendre notre réseau. Nous sommes en contact avec la fondation colombienne « Fundación tejedoras ancestrales de vida » qui Vida vise à conserver, renforcer et diffuser l’identité culturelle du peuple Nasa de Colombie et promeut la défense des droits et des intérêts des femmes et de la population indigène qui vivent dans les territoires urbains et indigènes.
EST-CE QUE VOUS COMPTEZ RESTER DANS LE SECTEUR FRANÇAIS OU VOUS ETENDRE DANS LE MONDE ?
Bien-sûr je souhaiterai m’étendre. Ceci n’est que le début. En matière de shipping, j’aimerai pouvoir livrer aux Etats-Unis par exemple, afin d’offrir une clientèle toujours plus nombreuse aux artisans. Quant à l’origine des œuvres, je pensais peut-être intégrer la région haïtienne dans notre catalogue, en partenariat avec une autre association, celle des « Amis d’Haïti » de Michel Buzzoni.